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Vous envisagez d’investir dans l’immobilier ou des travaux immobiliers. Or, pour financer votre projet, vous aurez certainement besoin de vous orienter vers des produits d’épargne. Ceux-ci permettent d’obtenir un prêt avantageux et parfois des aides de l’État. Vous aurez notamment le choix entre le plan épargne logement (PEL) et le compte épargne logement (CEL). Quelle est la différence entre ces deux produits ? Vers lequel pencher ?
Comment souscrire un plan épargne logement ?
Le plan épargne logement est un compte bancaire sur lequel vous pourrez effectuer des versements pour financer un futur investissement immobilier. Celui-ci vous permet de thésauriser de l’argent en vue de l’acquisition d’un logement ou pour effectuer des travaux immobiliers. Il est possible de conserver votre PEL pour une durée de 15 ans en fonction de vos possibilités.
Si vous décidez de souscrire un plan épargne logement, vous augmentez vos chances d’obtenir un prêt pour votre futur investissement. Vous bénéficierez aussi plus facilement d’un taux préférentiel. Le versement initial s’élève à 225 euros minimum. L’épargnant s’engage ensuite à alimenter son compte périodiquement. Après la souscription, un versement minimum est exigé, soit 540 euros minimums par an. Le plafond de l’épargne est limité à 61 200 euros avec un taux de rémunération de l’ordre de 1 %. Dans certains cas, vous pourrez obtenir une prime d’État allant jusqu’à 1 525 euros.
Après 10 ans d’épargne, vous n’aurez plus le droit de procéder à des versements. En revanche, votre PEL continuera de produire des intérêts pendant cinq ans. Si la durée maximale est de 10 ans, la durée minimale pour un PEL est de quatre ans. Cela implique que vous ne pourrez retirer votre argent avant ce délai, au risque de voir votre compte fermer.
Quelle est la différence entre le PEL et le compte épargne logement (CEL) ?
Le CEL (Compte épargne logement) repose sur le même principe que le PEL. Il s’agit en effet d’une épargne pouvant aboutir à un prêt immobilier. Toutefois, contrairement au PEL, le CEL n’est pas un compte bloqué. Si le PEL requiert d’attendre 4 ans avant d’effectuer un retrait d’argent, le CEL est plus flexible. L’épargnant peut retirer son argent à tout moment, après 18 mois de souscription. Le point commun entre les deux est qu’il n’est pas possible d’avoir deux comptes à la fois. Le cumul de ces deux solutions d’épargne est cependant envisageable, à condition que la souscription se fasse auprès d’un seul établissement.
Contrairement au PEL, le CEL n’a pas de date limite. Il peut se poursuivre même 15 ans après la souscription. En revanche, le plafond du CEL est beaucoup moins élevé. Il est limité à 15 300 euros contre 61 200 euros, soit près de 75 euros par an au minimum. Un dépôt de 300 euros est toutefois requis au début de la souscription. Alors que le taux de rémunération du PEL est estimé à 1 %, celui de CEL sera de moitié, soit 0,5 %.
Quant à la prime d’État, elle est estimée à 1 444 euros. Si le PEL peut vous permettre d’obtenir jusqu’à 92 000 euros de prêt, le CEL vous limitera à 23 000 euros. Cette différence se fera ressentir au moment du remboursement. En effet, les prêts accordés par le PEL et le CEL peuvent être remboursés dans un délai de 2 à 15 ans, selon les conditions prévues.
Quels sont les avantages d’ouvrir un PEL pour financer un achat immobilier ?
Souscrire un PEL présente de nombreux avantages. Parmi ceux-ci, l’appui de l’État dans l’acquisition d’un bien immobilier ou dans la réalisation de grands travaux. Il se présente sous la forme d’une prime allant jusqu’à 1 525 euros si le prêt atteint au moins 5 000 euros. De plus, le titulaire du PEL peut prétendre à une exonération d’impôt sur son capital jusqu’à sa douzième année. Cela représente un véritable soutien pour alléger ses charges.
Un autre avantage du PEL repose sur le fait de déterminer à l’avance les taux d’emprunts de la banque.
Ils sont aujourd’hui de 2,20 % (2,70 % pour les souscriptions de PEL réalisées avant le 1er août 2016). Même si les taux actuels des prêts immobiliers sont en réalité plus bas, cette situation procure une certaine stabilité à l’épargnant. Elle permet également d’attirer les investisseurs pour les banques.
Contrairement aux prêts ordinaires auprès des banques, le PEL a l’avantage d’être plus libre et sans risque pour l’épargnant. D’abord, il se constitue dans la durée. Cela implique que le prêt consenti sera basé sur les épargnes et le remboursement sera calculé en fonction de la situation. Les versements minimums étant plus ou moins bas, l’épargnant a une certaine marge de manœuvre dans ses projets. Comme il s’agit d’une souscription dans le temps, la périodicité jouera énormément sur la régularité de l’épargne. Il s’agit donc d’une valeur sure.
Le PEL : une solution d’épargne aux risques limités
Le seul risque pour le PEL est de voir le compte clôturé pour retrait non règlementé. En effet, les fonds d’épargne restent indisponibles durant les 4 premières années de souscription. Cette indisponibilité est de 18 mois pour le CEL. Ainsi, une clôture ou un retrait, même partiel, de fonds mènera directement à la clôture du compte. Vous ne pourrez alors rien récupérer même si vous avez déjà réalisé une épargne. Dans ce cas, vous serez en situation de perte.
La résiliation du contrat au bout de deux ans de souscription réduira le taux de rémunération. Au-delà des deux ans, vous conserverez le taux de rémunération, mais vous risquerez en revanche de perdre la prime d’État. Cependant, si vous souhaitez effectuer des prélèvements avant les quatre ans fixés dans le contrat, il vous sera conseillé de transformer votre PEL en CEL. Celui-ci sera moins contraignant puisque les fonds seront disponibles après seulement un an et demi de souscription. Ainsi, vous pourrez procéder librement à des retraits.
Depuis quelque temps cependant, la prime d’État a été supprimée, ce qui rend l’offre moins attractive, car moins avantageuse. Malgré le faible taux d’intérêt à l’emprunt, celui-ci devient moins rentable. Il risque de pénaliser l’épargnant au moment de la contraction du prêt. Parfois, le prêt accordé n’est par ailleurs pas suffisant pour faire l’acquisition du bien immobilier.
Cela reste toutefois un placement sans risques et qui n’implique pas de frais de dossier, surtout que vous pouvez faire de l’investissement immobilier, c’est à dire acheter un bien pour le louer directement et donc faire en sorte qu’il se paye en partie ou en intégralité (selon le montage réalisé) afin d’en tirer des revenue, comme le fait beaucoup de propriétaires en louant sur des sites tel que locamoi.fr par exemple pour proposer son bien en location longue ou courte durée.