Dans le cadre de mon entraînement, je suis régulièrement amené à alterner les périodes d’exercices intensifs, de prise de masse musculaire et de sèche. Même si je n’y arrive pas vraiment à cause de mes problèmes de thyroïdes, je vais essayer tout de même de vous conseiller.
Afin de vous aider à adopter les principes essentiels durant ces cycles d’adaptation alimentaire, je partage avec vous mon expérience sur ces différents régimes.
J’ai rapidement compris que l’entraînement seul ne suffisait pas à répondre à mes objectifs de prise de masse musculaire. Grâce à un accompagnement professionnel, j’ai découvert que notre métabolisme nécessite en plus une prise alimentaire particulière en plus des séances intensives.
Vous devez principalement axer votre alimentation sur une consommation suffisamment riche en protéines. En effet, le tissu des muscles est majoritairement composé d’eau et de protéines. Je n’ai donc pas besoin d’insister sur l’importance de boire beaucoup de liquide et de consommer de la protéine.
Prenez garde cependant à ne pas supprimer complètement les lipides de votre alimentation : votre corps requiert ce nutriment pour fonctionner correctement et booster les mécanismes de régénération musculaire.
Pour ma part, je privilégie les protéines d’origine animale qui présentent une capacité d’absorption plus élevée par notre organisme. Le corps ne peut stocker qu’un volume limité de protéines.
Je vous conseille donc de fournir des protéines à votre métabolisme de manière constante tout au long de la journée par de petites prises régulières. Favorisez l’absorption de protéines avant et après les entraînements ! Les temps de récupération sont les plus propices à la reconstruction musculaire.
Les lipides et les glucides ne doivent surtout pas être négligés. Notre organisme utilise les trois nutriments afin de maintenir notre métabolisme actif et c’est uniquement grâce à la combinaison de ces trois éléments que vos muscles parviennent à prendre du volume.
Lorsque je débute ma période de sèche, j’organise ma journée autour de plusieurs prises alimentaires dont l’apport calorique global me permet de brûler les graisses de manière infaillible tout en conservant la masse musculaire acquise. Augmenter son métabolisme pour perdre du gras est aussi une option à prendre en compte.
L’apport en calories doit nécessairement être plus bas que celui dédié à la prise de masse et diminue à mesure de l’avancée vers mon objectif. De manière générale, lorsque vous entamez votre programme alimentaire de sèche, veillez à fournir à votre organisme beaucoup de protéines, des lipides de bonne qualité tels que les Oméga 3, mais en quantité restreinte et des glucides avec une diminution progressive jusqu’à atteindre votre objectif.
Un point important consiste également à vous hydrater régulièrement. Je bois entre 2.5 et 3 litres de liquide par jour lors de mes périodes de sèche. J’inclus aussi le recours à des brûleurs de graisses afin de suractiver mon métabolisme et créer un déficit calorique pour dynamiser la combustion de mes lipides.
Les régimes alimentaires se transforment en risques pour votre organisme uniquement dans les cas où ils ne sont pas cadrés. Dans un contexte sportif avec entraînement intensif, prise de masse musculaire et sèche, j’ai recours à des professionnels afin de m’accompagner. Je fais des bilans sanguins réguliers afin de m’assurer que mon métabolisme s’adapte correctement.
De manière générale, les régimes pour perdre du poids avant l’été peuvent se révéler dangereux en raison des carences qu’ils peuvent induire pour les individus non avertis. En matière de pratique sportive, nous évoquons plutôt la notion d’équilibre alimentaire ponctuel en vue d’un objectif.
Pour être certain de ne pas porter atteinte à l’intégrité de votre corps n’hésitez pas à en parler à votre diététicienne.