Sommaire
Vous imaginez laisser à tous ceux que vous aimez (et pire, ceux que vous n’aimez pas) une dernière image de vous dans une tenue immonde ?! Ah non ! On ne peut déjà rien faire pour le teint palôt, alors autant tout miser sur le look et partir bien habillé.
Et comme il est impossible d’avoir ni la date, ni l’heure du rendez-vous avec la Grande Faucheuse, autant anticiper le tout !
Désigner une personne de confiance
Le plus important, c’est de recruter dès maintenant une personne fiable et digne de confiance pour valider votre tenue d’enterrement avec elle.
Au moins, pas de surprise, le jour où vous cassez votre pipe, cette personne respectera vos dernières volontés et ne vous laissera pas quitter ce monde dans d’informes guenilles.
Bon, bien sûr, il faut que vous mourriez avant cette personne, sinon, il se peut que vous partiez tous les deux dans d’atroces souffrances stylistiques, d’ailleurs, elle pourrait également s’occuper d’envoyer une carte de remerciement après votre cérémonie de dernier hommage.
Pour eviter ce drame : choisissez un suppléant de confiance ! C’est votre assurance look en cas de décès ou pire … de dispute ! Et oui, imaginez une brouille terrible avec votre personne de confiance, s’il est rancunier, il pourrait vous mettre en boite avec un pantacourt et des Crocs.
Choisir sa tenue en amont (évidemment…)
En matière d’enterrement, il existe deux écoles. Ceux qui veulent faire leurs adieux sur leur 31, et les autres, qui préfèrent partir dans leur plus simple appareil – mais non pas tous nus ! en tenue décontractée, comme ils ont vécu. Imaginez ce bon vieux Jul, je suis sur qu’il nous dira adieu en claquettes chaussettes !
La bonne nouvelle dans un enterrement, c’est que la seule personne de l’assistance autorisée à porter autre chose que du noir, c’est le défunt. Aretha Franklin ne s’est d’ailleurs pas gênée avec son fabuleux total look rouge le jour de ses obsèques. Alors comme elle, on se fixe zéro limite !
Costume blanc, robe jaune, tailleur bleu, jogging violet, claquettes chaussettes, aujourd’hui tout est permis ! Même le vert, qui d’ordinaire, porte malheur … beh oui, là où vous allez, plus besoin de chance. En tant que vedette de la journée, vous pouvez même oser les rayures (de tennis ou en mode Ducobu) ou le brillant (paillettes, satin ou même sequin façon Réveillon !)
Se libérer du critère de confort
Pour une fois (en l’occurrence la première et la dernière), quand vous cassez votre pipe, vous n’en avez plus rien à faire du confort ! Alors n’hésitez pas à ressortir les vêtements dont vous vous êtes privés de votre vivant ! Ce jean qui vous boudine, cette couture qui vous gratte, cette jupe qui vous coupe la circulation sanguine, ce col qui vous étrangle, la laine vierge qui pique, la fermeture éclair qui arrache les poils : libérez-vous ! Et pareil pour les vêtements trop chaud ou pas assez : personne n’est encore revenu nous donner la température là-dessous …
Je recommande d’ailleurs de profiter de cette insensibilité totale à l’inconfort et à la douleur pour faire don de quelques-uns de vos organes devenus inutiles comme … les orteils ! Et vous pourrez enfin faire péter ces talons aux bouts trop pointus mesdames et ces chaussures trop rigides messieurs. Et oui, n’oubliez pas que l’on part les pieds devant, donc autant être bien chaussé !
Cet article est évidemment un « poisson d’avril », même si… bon !