Voici ma rubrique Jeans, sous rubrique mode homme ! Elle parle de l’évolution d’un vêtement iconique : le jean.
D’un vêtement de travail pour les ouvriers américains il se destine aujourd’hui à toutes les classes de la société.
Non seulement il se porte au travail dans tous les corps de métiers, mais il devient le vêtement irremplaçable lors de sorties sportives ou festives. Un peu d’histoire…
Comme moi, vous ne le saviez peut-être pas, mais l’origine de ce pantalon est une vraie histoire d’opportunité. Il faut distinguer l’origine de la toile et de ses composants de celle de la fabrication et des brevets déposés par Levi et Davis.
La toile trouverait ses origines au Moyen Âge et se vendait sous la forme de futaines, un mix coton et lin ou laine. La ville de Gênes serait à l’origine du nom Jean. Deux matières différentes se disputent le droit d’être appelée toile de Jean : le denim (de la ville de Nîmes et le jean de la ville de Gênes). La toile de Gênes sert à la fabrication de voiles de bateaux, de pantalons de marins.
La fabrication du jean et du Denim s’effectue dans le Lancashire, près de Manchester, puis les usines de coton ouvrent aux États-Unis. Matière que va utiliser Lévis Strauss pour concevoir son pantalon dont la douceur et la solidité séduiront les ouvriers des mines comme les cow-boys.
Lévis Strauss fabrique son premier vêtement en 1853 dans de la toile de tente, rebut de l’armée. Pantalons, salopettes partent comme des petits pains dans les bagages des chercheurs d’or. Il s’agit alors d’un vêtement de protection des habits classiques à porter tous les jours. Puis l’histoire aidant, naît le jean avec fermeture éclair, puis rivets de protection posés aux endroits des plus exposés à l’usure. Le look se construit autour de l’utilité au travail et de la pérennité d’une toile presque inusable.
Dans les années 30, le jean devient ce qu’il est aujourd’hui, un vêtement de prêt-à-porter pour toutes les couches de la société américaine. Mais surtout par les jeunes.
La teinte indigo s’avère être le must, mais le noir apparaît enfin. Et comme beaucoup de produits américains à l’époque, c’est la guerre qui permet au jean de « débarquer » en Europe dans les sacs de toile des GI’s.
Arrivent très vite les jeans de toutes les couleurs même si le bleu reste ma préférée ! La mode frappe et il faut bien la suivre. Hippie oblige, les codes élargissent les bas de pantalon qui deviennent pattes d’éléphants, la coupe est large, slim et les petites fleurs égrainent sur l’ensemble du pantalon.
Dans les années 80, le jean devient le symbole de la révolution musicale en court : le rock. Il durcit ou adoucit ses teintes, se pare de frange, de lacérations, se fait stone ou délavé à l’aide de pierres.
Aujourd’hui, le jean est la pièce maîtresse de la garde-robe d’un homme moderne. Au même titre qu’un bermuda ou qu’un short porté avec une chemisette colorée et des tennis sans chaussettes.
Comme le short et le bermuda, soyez attentifs au choix de votre vêtement : il doit convenir à votre morphologie. S’y adapter de manière harmonieuse pour ne pas « boudiner ». Slim, élasthanne sont de bons substituts à des formes un peu rondes.
L’avantage, c’est que votre vêtement reste confortable en toutes circonstances. Depuis quelques temps, la mode est aux chevilles découvertes, je vous explique dans l’un de mes articles comment faire un pinroll à son jean en quelques minutes !
Droit ou regular, le jean est adaptable et je le porte en brut ou en noir, je vous explique même comment porter un jean skinny, C’est mon choix, à chacun son style !