Sommaire
- Pour commencer, c’est quoi l’appendice ?!
- Les symptômes soudains : tout commence un dimanche soir
- Une nuit cauchemardesque : entre épuisement et déni
- Le verdict médical : direction les urgences
- L’opération d’urgence : tout devient flou
- Environ 30 heures à l’hôpital
- Ne pas sous-estimer une crise d’appendicite
J’ai été victime d’une crise soudaine d’appendicite, sauf que je n’ai pas reconnu les symptômes et j’ai tardé à agir, mais vraiment trop. Heureusement, j’ai atteint les urgences à temps. Aujourd’hui, je partage cette expérience personnelle, non pas pour le sensationnel, mais pour vous sensibiliser aux dangers de ce problème médical souvent sous-estimé par beaucoup de personnes.
Pour commencer, c’est quoi l’appendice ?!
L’appendice, c’est ce petit bout de tube situé à l’intersection entre ton intestin grêle et ton gros intestin. Un genre de relique de l’évolution, un vestige d’un truc qui servait sûrement à nos ancêtres, mais qui aujourd’hui ne fait pas grand-chose… sauf parfois foutre le bazar !
Quand il s’inflamme, c’est ce qu’on appelle une appendicite. Et là, ça rigole pas : douleur aiguë en bas à droite du ventre, fièvre, nausées. Si ça t’arrive, direction l’hôpital direct pour une petite opération, histoire de l’enlever avant qu’il ne cause plus de problèmes, mais je vais vous raconter tout cela plus bas dans mon article !
Le fun fact ? Même sans appendice, on vit très bien. Donc, si un jour on te l’enlève, pas de panique, tu pourras toujours profiter de ta pizza préférée sans souci, bref, vous êtes prêts ?
Les symptômes soudains : tout commence un dimanche soir
C’était un dimanche soir comme un autre. Après un week-end chez des amis, je m’étais installé sur mon lit pour regarder une série sur Netflix vers 19h30. Tout semblait normal, jusqu’à ce que tout bascule en quelques secondes :
- Bouffées de chaleur.
- Vomissements incessants.
- Douleur abdominale insupportable, comme des centaines de coups de couteau.
Incapable de comprendre ce qui se passait, j’ai d’abord pensé à une intoxication alimentaire. Je tente de boire de l’eau et de prendre des médicaments anti-vomissements, mais rien ne passe. Chaque gorgée d’eau me fait vomir davantage, et je commence à avoir des vertiges.
Une nuit cauchemardesque : entre épuisement et déni
La douleur et les vomissements m’épuisent. À un moment, je m’effondre de fatigue, incapable de me souvenir des détails de cette nuit. Je découvre plus tard, grâce à mes caméras de surveillance, que j’ai réussi à me rendre à la pharmacie à 4h du matin pour acheter un autre médicament pour calmer les vomissements. Pourtant, même ce médicament n’a aucun effet. Je me suis rendormi et blackout à nouveau, je ne me souviens de rien sauf que je pleurais de douleur.
Vers 7h, à bout de forces, j’ouvre les yeux et je me sens épuisé, je fonce en short, tee shirt sale et claquettes à ma voiture, il faut que je consulte un médecin. Mon état était si alarmant que je n’aurais pas dû attendre si longtemps, mais continuons…
Le verdict médical : direction les urgences
Dès mon arrivée chez le médecin, elle constate mon état critique :
- Teint pâle, signes évidents de déshydratation.
- Douleurs abdominales inhabituelles.
Elle me dirige immédiatement vers les urgences, où la situation s’accélère. On me met sous perfusion, puis on m’envoie passer un scanner. Quelques minutes plus tard, la chirurgienne m’annonce la gravité de la situation :
- Mon appendice était sur le point d’éclater.
- Risques de septicémie ou de péritonite imminents.
- Nécessité d’une intervention chirurgicale immédiate.
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L’opération d’urgence : tout devient flou
Entre la douleur, les discussions médicales, et les formalités administratives, je suis submergé. On me parle de risques liés à l’opération, de don d’organes, et de la nécessité d’agir vite. Tout se déroule très vite, et je me rends compte à quel point j’ai mis ma vie en danger en ignorant les signes avant-coureurs, je me sens très con et je commence à avoir peur que la situation s’aggrave…
Environ 30 heures à l’hôpital
Entre mon admission et ma sortie, il s’est écoulé environ 30 heures. J’ai été opéré quelques heures après mon admission, le temps de tout mettre en place et surtout d’être certain que j’avais l’estomac vide à cause de l’anesthésie générale, ce qui était le cas vu la nuit précédente à vomir sans cesse.
Je me souviens de mon reveil, j’étais content de me dire « c’est terminé, ils ont retiré cet appendice et le danger est désormais derrière moi ».
Dans ma chambre, j’ai soif, tellement soir, je n’ai rien bu depuis plusieurs heures, je suis tellement heureux de boire un petit verre d’eau. Le temps passe, je me rends compte de ma bêtise, je n’arrivais pas à dormir, je suis resté éveillé jusqu’à 4h du matin environ, à demandais ce qui se serai passé si cela m’avait été fatale, j’avais laissé mon appartement presque ouvert, mon ordinateur allumé, ma petite chate toute seule… bref, grosse remise en question cette nuit là.
Ne pas sous-estimer une crise d’appendicite
Ce que je retiens de cette expérience, c’est l’importance de ne pas négliger les symptômes inhabituels. Une crise d’appendicite peut toucher n’importe qui, à tout âge, et les complications peuvent être fatales si elle n’est pas traitée rapidement.
Si vous ressentez une douleur abdominale soudaine et intense, ne tardez pas : consultez immédiatement un médecin. Cela peut vous sauver la vie.
Surtout si vous êtes aux USA, pensez à toujours souscrire une assurance voyage, car quand j’ai vu le montant de la facture totale, j’ai eu très peur…