Aujourd’hui, on parle cash sans être trash ! On parle de fisting vaginal. Aïe aïe aïe ! Qu’est-ce que c’est que ça ? Dans celle-ci, la personne est pénétrée par un poing.

Avant d’en venir à cette position qui n’a rien d’anodin, faisons un petit tour des pratiques sexuelles actuelles. Oui, elles se libèrent.

Oui, certaines d’entre elles sont souvent associées au BDSM (Bondage, Domination, Sadisme et Masochisme) et au mouvement LGBTQIA+ et pourtant dans la réalité, c’est totalement différent.

Si cette activité charnelle apeure une partie de la population sexuellement active, l’autre s’en délecte. Pour la première, voici dix conseils qui vous feront sûrement changer d’avis sur le plaisir incomparable que procure le fisting vaginal.

fisting vaginal

© Can Stock Photo / rudall30

Bien comprendre le fisting vaginal pour pouvoir l’aimer

C’est bien connu, on a peur de ce que l’on ne connaît pas. Et admettez qu’en allant sur Google trad, et voir que fist se traduit par poing, on est loin d’un doux rêve érotique. Vous imaginez déjà la douleur, la contrainte et bien d’autres choses. Mais pour chaque nouvelle expérience, de la plus douce à la plus hard, il y a un dénominateur commun : l’amour. Et comme il se conjugue au plaisir, aucun terrain inconnu ne doit rimer avec peur.

Vous n’en venez pas au fisting vaginal du jour au lendemain. Vous ne vous dites pas « Tiens, chéri.e, et si ce soir, on se faisait un petit fisting, ça changera du missionnaire ! ». Bien sûr que non ! Votre partenaire ou vous avez cette volonté d’aller au-delà des limites que vous vous imposez. Vous voulez tester autre chose, voir le côté obscur de l’acte. Mais peut-être est-ce là que vous trouverez la lumière ! Tout est une question de dialogue et de consentement.

Atteindre la jouissance en pratiquant le fisting vaginal : une question de consentement

Dans un couple ou même dans un trouple (couple à trois), les tabous existent parce que la communication est insuffisante. En parler, c’est déjà passer à l’acte. L’un ou l’une de vous veut tester le fisting vaginal, il faut donc échanger sur ce fantasme avant de le mettre en action.

Comment en parler ?

Inutile de prendre rendez-vous et de se mettre autour d’une table afin de prévoir la « chose ». Au contraire, choisissez un moment sympa, peut-être après avoir fait l’amour, quand les endorphines font encore effet. Vous êtes bien, vous êtes lovés l’un.e contre l’autre, le souffle de votre partenaire chatouillant votre oreille. Et de petits frissons hérissent les poils de vos bras. En voilà un bon timing pour aborder le sujet.

Si vous êtes à l’origine de cette envie, dites-lui que vous aimeriez pimenter vos ébats. Et mieux encore, que vous voudriez visiter son corps comme un spéléologue qui veut découvrir son monde… en profondeur. En somme, soyez romantique, drôle… ou pas ! Car votre couple fonctionne peut-être autrement. Dans tous les cas, soyez vous-même. Bravez les interdits, ils freinent la libido et ferment les portes de l’extase.

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Joindre le pratique à l’agréable lors du fisting vaginal

Le débat est clos. Le grand soir arrive et vous voilà en train de vous demander comment va se dérouler cette expérience. Très bien ! Seul petit bémol, vous avez lu que, lors du fisting vaginal, le corps produit beaucoup de sécrétions. Et c’est vrai, d’autant que vous allez utiliser des liquides qui s’additionneront à la cyprine. Afin que la soirée soit réussie et que rien n’entame votre plaisir, préparez-vous. Gardez à disposition tous les accessoires nécessaires.

Pour éviter de devoir ensuite détacher le matelas ou le canapé, prenez des serviettes. Placez-les en évidence et ensuite, vous les disposerez sous vos fesses. La position étant primordiale, autant être à l’aise en joignant l’utile à l’agréable.

Justement, parlons-en !

Utiliser du lubrifiant pour que ça glisse tout seul

Le pays des merveilles vous ouvre les bras et votre bien-aimé.e écarte les jambes. Vos ébats ont débuté par des caresses, des baisers, des mots doux, puis, lentement, vous avez bifurqué vers la position qui convient au fisting vaginal. Il vous a pénétré d’un doigt, puis de deux et a déclenché l’envie de poursuivre votre expérimentation.

Votre périnée est décontracté, vous avez déjà eu quelques sensations fortes. Votre partenaire est fin prêt.e pour le bouquet final. Mais votre vagin, lui, est-il assez lubrifié pour être étiré et pénétré par une main complète ?

Comment utiliser les lubrifiants ?

Quoi qu’il en soit, et même pour une femme fontaine qui mouille énormément, être fisté.e doit s’accompagner de lubrifiant. Les parois vaginales sont fragiles, et le plaisir doit être au centre de l’attention. Si le lendemain, vous êtes obligé.e d’aller chez le gynéco, vous vous détournerez de cette pratique. En prenant des précautions comme utiliser assez de lubrifiant et y aller par petite touche, vous atteindrez la jouissance sans la souffrance.

Les lubrifiants possèdent des propriétés différentes. Lisez bien les mises en garde. Ceux à base d’eau sont appropriés pour être couplés aux préservatifs en latex. D’autres sont incompatibles avec la matière. Dans tous les cas, préférez un gel épais qui facilitera la pénétration et, éventuellement, nourrira la peau.

Le plaisir étant une affaire qui va dans un sens et dans l’autre, chacun doit trouver cela agréable. La personne qui fiste donc, et la personne fistée, inactive. Est-ce pour autant que le partenaire fisté doit être privé du regard de sa moitié ?

La position idéale pour un fisting vaginal

Il est à genoux, les yeux en vision directe sur votre intimité qu’il espère visiter totalement. En étant couché.e sur le dos, vous casserez ce lien créé par la découverte d’un nouveau plaisir. La position idéale pour un fisting vaginal, c’est la tête surélevée, de façon à avoir une vue panoramique. Vous êtes spectatrice et actrice de votre film X. L’apothéose de l’histoire vient lorsqu’enfin, le poing de votre partenaire vous pénètre.

La raison, moins glamour, à cette posture est le confort qu’elle amène. Les muscles sont moins tendus, par conséquent, plus facilement étirables. Mais c’est aussi l’occasion d’échanger des regards, de communiquer avec un autre langage.

Le fisting vaginal peut-il être romantique ?

L’ivresse sexuelle n’est rien sans un cœur qui bat, sans l’émotion du don de soi et de celui de recevoir. Le romantisme, évidemment, ce sont les fleurs sans aucune raison, le baiser volé avant de partir, mais c’est aussi s’unir par un regard. Et la position décrite précédemment se prête parfaitement au jeu des regards. Voir l’excitation dans l’iris de l’autre, lui répondre par un halètement, une pupille qui se dilate, c’est ça prendre son pied.

Direction le septième ciel, voire le huitième ! Car oui, les limites de la jouissance peuvent franchir des sphères inexplorées. Comment ? En s’amusant, pardi !

Passez directement au level huit du fisting vaginal

Les filles, vous avez déjà entendu : « T’es vaginale ou clitoridienne ? » Oui ! Ce sont des foutaises. Toutes les femmes prennent du plaisir lorsque leur clitoris est titillé. Qu’il le soit avec les doigts, avec la langue lors d’un cunnilingus ou avec un sex-toy, cet organe génère des sensations comme nulle part ailleurs. Alors, pourquoi s’en priver lors d’un fisting vaginal ?

Imaginez votre scénario et vivez-le à fond… au fond !

Le clitoris est une zone extrêmement érogène. Stimulée en même temps que la pénétration, elle vous transporte jusqu’à l’orgasme. Votre partenaire possède deux mains ! La seconde peut lui servir pour exciter votre bouton de rose. Si cela est trop compliqué, les sex-toys sont les meilleurs alliés au lit. Il existe des modèles de stimulateur de clitoris performants. Selon vos désirs, optez pour un objet à vibration ou à aspiration.

Qui de vous deux aura le contrôle de ce troisième partenaire ?

À vous de choisir ! Soit, vous êtes adepte du contrôle et prenez en main votre plaisir en modulant les fréquences. Soit, vous vous abandonnez totalement à lui en lui confiant la direction des opérations. Laissez-vous surprendre par les variations de rythme du sex toy et de son poing en vous.

Les deux méthodes mènent forcément au summum de la béatitude si bien que votre corps vous le fait savoir.

L’éjaculation féminine lors du fisting vaginal

Souvent confondue avec l’urine, l’éjaculation féminine existe bel et bien. Elle témoigne d’une grande excitation. Et comme un homme, elle est sécrétée et rejetée par l’organisme au moment de l’orgasme. Arriver à cet état de transe n’est pas donné à toutes les femmes. Néanmoins, cela peut surprendre et même gêner. Avec le fisting vaginal, cela se produit souvent, alors avant le rapport sexuel, il est conseillé de vider sa vessie.

Comme toute pratique impliquant votre corps, nous en venons aux recommandations du fisteur et de la personne fistée.

Conseil spécial au fisteur

Vouloir à tout prix parvenir à la félicité suprême en assouvissant son fantasme, c’est le top. Il faut toutefois penser aux conséquences pour vous et votre partenaire.

Vous avez intégré que l’on peut se passer de préservatif dans une relation exclusive, sous réserve d’avoir fait des tests. C’est idem pour le fisting vaginal. Les protections sont nécessaires, même si l’acte se réalise sans pénétration du pénis. Vos mains doivent être propres. Et si elles sont abîmées, écorchées, pensez à vous doter de gants.

Rassurez-vous, le plaisir est toujours là, pour vous comme elle. Surtout si vous adaptez votre scénario à l’enfilage des gants. Allez faire un petit tour sur les sites pornos pour vous donner des idées dans le cas où vous en manquez !

Conseil spécial à la personne fistée

Votre corps vous appartient, c’est à vous de mener le jeu. Le fisting vaginal implique une grande confiance entre les partenaires. Mais c’est vous qui définissez quand ça s’arrête. La tolérance à la douleur variant d’une personne à l’autre, n’hésitez pas à communiquer avec votre moitié. Il est important de lui faire part de ce que vous ressentez. Soyez autant à son écoute qu’à votre propre écoute. Personne d’autre ne sait mieux que vous où sont vos limites. Définissez-les avec lui. Les mots de passe sont monnaie courante. Sinon, un simple « stop » convient.

Le fisteur doit aussi observer des précautions afin de se retirer sans douleur. Il est recommandé à la personne fistée de prendre une grande inspiration lors du retrait du poing de son partenaire.

Le fisting vaginal est plus répandu dans les milieux queers. Toutefois, les cisgenres aiment aussi mettre la barre plus haut. Sans arriver à des pratiques BDSM pures, cette expérience sensorielle doit absolument être un acte consentant. En y ajoutant les ingrédients recommandés dont nous avons parlé, c’est encore mieux !

 

Chères lectrices, chers lecteurs, au plaisir…

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