Sommaire
Pour une productivité optimale lorsque l’on a choisi d’installer son bureau à la maison, certaines conditions doivent être réunies pour éclairer son bureau. Outre les compétences professionnelles, la luminosité du bureau joue un rôle prépondérant à ne pas négliger.
En effet, avant, j’avais tendance à avoir les yeux rouges, picotant et larmoyant après plusieurs heures de travail devant l’ordinateur. Selon l’avis de mon ophtalmologiste, cela était dû à un inconfort visuel lié à un mauvais éclairage. J’ai donc modifié l’éclairage de mon espace de travail. Depuis, mes yeux se portent à merveille !
Comment éclairer son bureau pour atteindre sa zone de confort visuel ? Je vous dis tout à travers 4 questions fondamentales qu’il convient de se poser.
Quelle est votre activité ?
La zone de confort visuel se détermine par le niveau d’éclairage en lux ainsi que par la température de couleur en kelvins. Elle diffère selon l’activité exercée.
Ainsi, d’après la norme NF EN 12464-1 Juillet 2011 de l’AFNOR, une activité de bureau requiert 500 lux d’éclairement et une température de couleur entre 3 000 et 5 000 kelvins. Par ailleurs, une attention particulière doit être portée aux professions qui usent beaucoup de l’outil numérique, comme moi.
Pour ces métiers, en raison de la lumière bleue diffusée par l’écran, le risque de fatigue oculaire et de troubles du sommeil est très élevé. Pour remédier à cela, j’ai donc installé une lampe de bureau derrière mon ordinateur. J’ai opté pour un modèle industriel vintage qui offre un éclairage direct et permet d’ajuster la luminosité selon les besoins.
Pour l’ampoule, économies d’énergie obligent, j’ai adopté une ampoule LED à de 5 watts. Avec un IRC (indice de rendu des couleurs) de 82. Un bon IRC doit être supérieur à 80.
Pourquoi éclairer son bureau ?
Comme indiqué plus haut, c’est pour obtenir un bien-être oculaire que je me suis penchée sur l’éclairage de mon espace de travail.
Bien que la lumière naturelle soit préférable, mes neurones sont en pleine ébullition très tôt le matin et le soir. C’est donc la lumière artificielle qui m’accompagne.
Pour éviter la fatigue oculaire, il convient de multiplier les sources de lumière. J’ai alors complété la lumière générale de mon plafonnier et celle de ma lampe de bureau avec un éclairage indirect : l’applique murale.
Sa lumière orientée vers le mur évite l’éblouissement. Mais selon les préférences de chacun il est possible d’utiliser un lampadaire intérieur ou encore un spot. L’essentiel étant de choisir une orientation qui évite l’éblouissement.
Pour résumer l’objectif visé et le moment de travail sont des critères à prendre en considération dans le choix de son éclairage.
Pour qui éclairer ?
Le saviez-vous ? En raison de la baisse des facultés visuelles, l’individu de 45 ans à besoin de 2 fois plus de lumière que celui de 20 ans. Par ailleurs, selon la main directrice la configuration de l’éclairage sera variable.
Étant droitier, j’ai disposé une de mes lampes de bureau de manière asymétrique du côté droit. Pourquoi ? Pour éviter les ombres gênantes. Un droitier disposera sa lampe plutôt du côté gauche. Vous pouvez trouver plusieurs modèles de lampes de bureaux ici.
Dans quel environnement éclairer ?
Votre bureau est-il installé dans une pièce dédiée ou est-il dans le coin d’une pièce de vie ? Aujourd’hui, il existe de nombreuses solutions pour les petits espaces. D’autre part, préférez un revêtement de bureau mat ainsi que des murs clairs pour une meilleure exploitation de la lumière.
Vous l’aurez donc compris, l’éclairage est un point important à prendre en considération pour travailler efficacement à la maison.
Le type d’activité, la finalité de l’éclairage, les personnes qui vont en bénéficier et l’environnement à éclairer sont des questions auxquelles il faut répondre pour personnaliser son éclairage et atteindre le bien-être.
Pour finir, je vaporise souvent mon parfum d’intérieur Diptyque Figuier, cela m’aide à me déstresser.